Toutes les pertes auditives ne sont pas similaires. Il existe autant de pertes auditives que de personnes malentendantes : aucune n’est identique, à l’image d’une empreinte digitale.
Une perte auditive est très souvent qualifiée au moyen de ce que l’on appelle une audiométrie tonale. L’audiométrie tonale est un examen qui vise à mesurer votre audition, il s’agit du test le plus couramment utilisé en dépistage.
Lors des mesures, on cherche à savoir :
- A quel niveau, à quel volume il faut mettre le son pour qu'il soit audible, perçu par vous ?
- Est-ce que ce niveau est le même quelle que soit la tonalité du son (grave ou aigu) ?
- Est-ce la même chose pour l'oreille droit et l'oreille gauche ?
On vient donc mesurer une intensité, exprimée en dB, à différentes fréquences, exprimées en Hz.
Généralement, les fréquences étudiées vont de 125Hz (graves) à 8000Hz (aiguës).
En moyennant les points mesurés il est possible d'obtenir une classification plus élémentaire. Le tableau ci-dessous montre une manière de catégoriser les différentes pertes auditives.
Comment lire ce tableau ?
Par exemple, si vous n'entendez les sons au-delà de 45 dB à toutes les fréquences, vous avez une perte auditive modérée. Vous avez une perte auditive sévère si vous n’entendez tous les sons qu’à partir de 80 dB.
Après avoir effectué un bilan auditif chez votre ORL ou un audioprothésiste, vous allez découvrir votre capacité auditive. Celle-ci peut être plus légère, ou plus importante que ce que vous ou vos proches aviez en tête avant le test auditif. Et au-delà des résultats de ce test, il est important de considérer la fatigue auditive, la difficulté des conversations dans le bruit ou la gêne liée à des acouphènes, par exemple.
Dans tous les cas, ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul : la perte auditive est très fréquente, notamment chez les personnes âgées de plus de 60 ans. De plus, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions auditives très performantes, pour vous rapprocher de l’audition normale.
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Le saviez-vous ?
La mesure de décibel n’est pas linéaire : il y a une vraie différence d’intensité perçue entre un son de 35 dB et un son de 45db. En effet, l’échelle des décibels a une progression logarithmique et la logique peut s’avérer déroutante.
Pour complexifier encore l’ensemble, l’oreille ne répond pas de façon simple à l’intensité des sons qu’elle capte. Plus simplement, à chaque fois que le niveau s’élève de 10 dB, on entend deux fois plus fort. Du coup, un son de 50 dB est entendu 2 fois plus fort qu'un son de 40 décibels.
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